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Dimanche 1er novembre 2020 - 18h50
Et ben, j’ai presque gagné mon pari. J’avais misé sur un reconfinement localisé mais finalement, ce sera sur tout le territoire ! Et le premier ministre l’a dit et redit, quand c’est possible : « le télétravail n’est pas une option ». Par contre, ce reconfinement ne ressemble pas tout à fait au précédent : tout le monde au boulot et les enfants en cours.
Sauf les étudiants… Je vais donc retrouver demain mes 2èmes et 3èmes années par écrans interposés.
Quand je relis ma dernière entrée, je me dis que, peut-être (encore une fois ?), vous allez me trouver négative. C’est vrai, j’écris que l’on a beaucoup appris mais on n’a pas retenu grand chose. C’est parce que, tout simplement, je constate dans la plupart des entreprises que je connais, que le télétravail ne sera pas appliqué même si c’est réalisable.
Parce que le dirigeant préfère avoir ses collaborateurs sous la main, parce que certains croient que, chez soi, on est moins productif, etc.
Bref, les bons vieux clichés qui existent depuis toujours dans les entreprises en France et qui ont la vie dure… Un peu comme quand tu as l’habitude de partir tard le soir et que, le jour où tu te barres à 17h, on te demande si tu as pris ton après-midi…
En fait, d’après moi, le problème, c’est que l’on croit que le travail se mesure en temps de présence. Alors que l’on ferait mieux d’évaluer les taches réalisées. Bref, ça prendra du temps et ce n’est pas un nouveau confinement qui va accélérer cette prise de conscience et ce changement de mentalité.
Je vous avoue que je parle rarement de mes journées parce que je n’ose imaginer comment les gens vont réagir et je n’ai pas envie de me justifier.
Mais, entre nous, parfois je ne bosse que quelques heures réellement. Le reste du temps, c’est de la gestion, de l’administratif. Mais, ces quelques heures sont très productives, j’ai appris avec les années à être efficace. Sans me vanter, c’est peut-être ça « connaitre son métier ».