22 Février 2024
Jeudi 14 janvier 2021 - 15h08
Au début du premier confinement, on s’est posé la question entre free-lances : comment survivre à cette crise ? Un collègue directeur artistique a proposé des offres spéciales « communication covid ». Alors je me suis dit pourquoi ne pas essayer de nous regrouper pour être plus forts et se faire travailler les uns les autres ?
J’ai donc envoyé un petit message à une poignée de free que je côtoie régulièrement. Et là, quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai lu la réaction de l’un d’entre eux : « ça risque de passer pour un coup de com et d’être plutôt mal vu ».
En filigrane « parce que nos métiers, ce que nous proposons, n’est pas essentiel et, que d’autres, comme les restaurateurs, souffrent bien plus que nous, ce serait malvenu de se mettre en avant, etc ».
Donc, ce que l’on fait, c’est futile ? Nos métiers ne seraient pas utiles ? Mais communiquer, c’est plus qu’utile ! Surtout en temps de crise. Pourquoi vouloir à tout prix hiérarchiser les métiers ? Certains vaudraient plus que d’autres ? Je ne suis pas d’accord. Encore une fois, cette crise nous apprend que chaque métier a sa place, que chaque professionnel a un rôle à jouer.