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Libre

Libre

"Libre, libre, libre, je suis une femme libre !" Vous vous souvenez de Ségolène en 2007 ? Les imitateurs ne l'avaient pas ratée d'ailleurs. Moi aussi, je suis une femme libre, en tous cas, je le croyais. Libre d'entreprendre, de me lancer dans de nouveaux projets. Cette liberté, je la chéris chaque jour en me souvenant de mes années de salariat. Où j'ai vécu dans l'ombre, où il fallait penser comme les autres, ne pas faire de vagues...


Je suis libre aussi de m'exprimer et ce blog est ma tribune. J'adore ce terme de "free-lance" même si c'est de l'anglais, ça a tellement de sens. Mais la liberté a un prix. Et j'ai mis du temps à m'en rendre compte. Je ne peux pas m'exprimer librement si je représente une association. On va tout de suite faire l'amalgame. "Ce que Cécile dit, vu qu'elle appartient à TIPI, c'est ce que pense TIPI". J'en ai fait l'expérience avec le fameux article sur la FrenchTech. Alors, j'ai pris une décision qui n'a pas été facile : j'ai démissionné du collège solidaire de TIPI. Pourtant, j'étais là aux tout débuts, juillet 2014, première réunion, ça semble si loin tout ça. Mais au moins, je peux continuer à m'exprimer librement sans que mes propos n'aient de conséquences sur cette association. 


Cet exemple est le plus flagrant. Mais il n'est pas le seul. Il y a d'autres mouvements, organisations, dans lesquels je suis identifiée. Il y a aussi l'assimilation par la simple présence, à des apéros, des soirées etc. J'ai compris que le prix de la liberté, c'est de n'appartenir à rien ni à personne. Aujourd'hui, je ne suis liée qu'à C'est au carré et EXTENDED. D'ailleurs, je fais souvent relire mes articles par Delphine ! 


J'ai retrouvé ma liberté. Et si le prix à payer, c'est de ne plus m'impliquer, je l'accepte. Je lâche prise, je me recentre sur l'essentiel : nos activités pros. Et si tout le reste n'était que du vent ? Je veux continuer à dénoncer, à penser autrement, à nager à contre-courant, à choquer parfois peut être, bref à m'exprimer...
 

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P
Il semblerait que ces modérateurs à la pensé unique soit un mal régional qui gangrène la région. Alors que le compte "amis" d' Espace Europeen Montpellier rassemblait plus de 3000 membres, sans aucune intervention de ma part il a été décidé par une instance occulte qu'il serait un "Page" comme sa consœur Espace Europeen Montpellier. Mais pire, après ma contribution au Sénat à la commission d'enquête du coût économique et financier de la pollution de l'air que nous subissons déjà avec plus d'une centaines de mort et un coût financier qui dépasse 170 millions €/an dans l'aire urbaine de Montpellier, ce sont plus d'une quarantaine de publications qui ont été supprimées. Il y a donc une volonté de nuire et pas seulement par négligence. D'autres suppressions suivront et ce sont les citoyens qui seront victimes de LA CAPTATION D'UNE INFORMATION VITALE par les protagonistes de la DUP de l'A9 au lendemain des élections régionales - Message de FACEBOOK: "Désolé, ce contenu n’est pas disponible actuellement. Le lien que vous avez suivi a peut-être expiré ou la page n’est peut-être accessible qu’à une audience dont vous ne faites pas partie." L'auteur peut-il être rayé de l'audience...?<br /> <br /> Au modérateur complice souhaitant ménager la chèvre et le chou qui ne tolèrera pas l'on dénonce l'immobilisme de la CCI de Montpellier, on a une mauvaise vue d'ensemble lorsque l'on regarde les choses de trop près. Sommes-nous atteints de dissonance cognitive pour ignorer L’ECOCIDE programmé de la Métropole de Montpellier?<br /> La Sénatrice Mme Leila Aïchi - Rapporteure de la Commission d'Enquête du coût économique et financier de la pollution de l'air: "Plus personne ne conteste le préjudice sanitaire de la pollution de l’air, mais la question de son coût économique et financier est moins souvent posée. Pourtant, il y a un vrai enjeu économique. Il ne s’agit pas de faire de l’écologie punitive mais de réaliser un diagnostic objectif qui nous permettre d’avancer."<br /> Extrait du RAPPORT fait au nom de la commission d’enquête sur le coût économique et financier de la pollution de l’air : "Un exemple illustratif, qui a particulièrement intéressé votre commission d’enquête, a été présenté par M. @Patrick Martin Patrick Martin Uzamugura. Il s’agit de la déclaration d’utilité publique du projet de doublement de l’autoroute A9 caractérisée par un manque de prise en compte de l’impact réel de la pollution dans les coûts envisagés. Cette absence de prise en compte a conduit à écarter des solutions d’aménagement innovantes mais réalistes susceptibles de procurer un mieux-être global tout en étant économiquement viable." <br /> (Source: COMMISSION D’ENQUÊTE SUR LE COÛT ÉCONOMIQUE ET FINANCIER DE LA POLLUTION DE L’AIR - Page 163 http://www.senat.fr/rap/r14-610-1/r14-610-11.pdf)<br /> <br /> Pour rappel des éléments qui ne cessent de s'aggraver: L'INVS S'EST ATTARDE SUR MONTPELLIER de 2007 à 2009: DIMINUER les concentrations annuelles des PM2,5 de 5 μg/m3 sur l’unité urbaine de Montpellier permettrait d’éviter chaque année:<br /> - 100 décès anticipés<br /> - 4 mois de vie perdu<br /> - Correspondant à une ÉCONOMIE de 170 millions €/An. (Source: Évaluation de l’impact sanitaire à court et long termes de la pollution atmosphérique, Languedoc-Roussillon, 2007-2009)
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C
Bonjour Patrick, désolée mais je ne vois pas trop ce que votre commentaire vient faire ici ?
S
Pas simple de rester libre quand on s'investit dans des actions associatives quelles qu'elles soient. Il y a toujours un moment ou des contraintes nous rattrapent. Comme toi, j'ai toujours voulu rester un électron libre, et j'ai quitté pas mal d'actions, parce que non seulement mon énergie et mes savoir-faire étaient exploités, mais en plus je ne pouvais pas rester moi-même, et encore moins m'exprimer. seulement la liberté finit par avoir un prix, celui de la solitude. Mais au bout du compte tout bien réfléchit, je préfère être seule. C'est un choix ;) :) ça ne m'empêche pas de temps en temps de participer encore à des actions mais je m'implique moins pour garder ma liberté.
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C
Coucou, on est exactement sur la même longueur d'ondes : je préfère être seule et apparaitre parfois mais en pointillés !
L
Ah Cécile, tes billets ne laissent jamais indifférents :) Tant de choses à dire encore ... <br /> Alors oui, je pense que la liberté s'accorde bien de la "solitude" et que les amalgames sont courants, les langues sont parfois mauvaises ...<br /> Mais je pense aussi et j'ose espérer que c'est toujours en étant à l'intérieur (association, groupement ...) que l'on fait avancer les choses et aussi les mentalités. Faire accepter que ses propos sont totalement indépendants de ses implications est possible je crois mais il faut pour ça, rester à l'intérieur et ne pas renoncer à expliquer, dire et redire ...<br /> Ce qui finalement est peut-être trop d'énergie pour un résultat décevant ... je crois que j'ai encore une forme de naïveté par rapport à tout ça et moi qui m'apprête à m'impliquer, j'aurai très certainement le fin mot de l'histoire prochainement tout bientôt.<br /> Mais je pense aussi qu'être à l'intérieur contraint, même inconsciemment, à moins de liberté individuelle. d'où le dilemme, s'impliquer, rester, se contraindre ... bref, pas simple tout ça :)
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C
Hello Olivia, bien entendu, il faut que tu testes par toi-même, je ne retransmets que ma propre expérience. Mais si ce que j'ai vécu peut aider ceux qui me lisent à aller plus vite, j'en serai ravie !