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Jeudi 3 septembre 2020 - 15h35

Alléluia, la rentrée est faite, les filles sont retournées en cours, masquées soit, mais au collège et à la prépa. Ce qui signifie que je retrouve cette solitude que j’apprécie tant pour travailler, ça ne m’était pas arrivé depuis… Le 16 mars !

Je vous parlais donc de mes stages pendant ma formation en conception rédaction. Pour le 2ème, j’ai cherché une entreprise un peu moins « bling-bling ». J’ai trouvé une agence de marketing direct en plein cœur de Lille. Ils étaient 3 : les 2 associés (concepteur rédacteur et commerciale de formation) et la secrétaire. Les bureaux, c’était un grand open space où on ne risquait pas de se marcher sur les pieds. Le concepteur rédacteur avait besoin de silence pour se concentrer. Ce qui revient à dire que j’ai eu l’impression d’avoir passé 2 mois dans un monastère, où il n’y avait pas un bruit, seulement un certain recueillement…

Je me souviens que j’ai failli m’endormir à mon bureau plus d’une fois ! Bon, les côtés positifs de cette expérience : j’ai eu la chance de travailler sur des sujets techniques. Quand on sait faire ça, le reste vous parait beaucoup plus simple. J’avais face à moi 2 professionnels du métier, exigeants, qui me poussaient à aller toujours plus loin. Et ça, c’est très bien pour ne pas tomber dans un petit confort soporifique. Seul bémol : ils étaient amis et ce n’était pas évident de trouver ma place.

Voilà, j’avais fait mes 2 stages, j’allais terminer mon année de formation en conception rédaction. Il ne me restait plus qu’à trouver mon premier poste ! Sauf que, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

J’ai décidé à ce moment-là de quitter le nord pour aller à Paris rejoindre mon cher et tendre dans son petit appartement. Si le Cepreco avait une certaine réputation dans le nord, personne n’en avait entendu parler dans la capitale.

Puis, j’ai bien choisi la période pour débarquer de ma province : nous étions à l’automne 1995 où les grèves paralysaient Paris. Je déambulais donc avec mon petit guide des rues et quartiers pour ne pas (trop) me paumer et me rendre aux rendez-vous que je réussissais à décrocher, j’en ai usé mes semelles…

Par 2 fois, j’ai failli décrocher un poste de conceptrice rédactrice qui me faisait rêver. La première dans un magazine, mais ils ont préféré prendre quelqu’un qu’ils connaissaient, vive le piston. La seconde dans une grande entreprise de marketing direct, j’en étais au dernier rendez-vous quand la société s’est retrouvée dans une situation délicate à cause des grèves et a du stopper toutes les embauches. Depuis, j’ai un peu de mal avec les grévistes…

Il m’aura fallu 7 longs mois avant de trouver. A la fin, en désespoir de cause, je postulais à des postes de secrétaire trilingue. LEA, ça peut aussi servir à ça !

Quand enfin, un entretien et une réponse positive dans une société de Vente à Distance (VAD) appartenant au groupe 3 Suisses, spécialisée seniors, grandes tailles et petits prix, ça fait rêver hein ? J’allais enfin exercer mon métier et occuper le poste de rédactrice junior, j’allais enfin pouvoir montrer de quoi j’étais capable, laisser s’exprimer ma créativité et apporter mes idées…

Tag(s) : #Journal 2
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