4 Janvier 2024
Vendredi 4 décembre 2020 - 14h35
Je suis naze ! Attention, je ne me plains pas, j’ai du boulot et, contrairement à d’autres, c’est une chance. Mais là, 3 semaines d’affilée avec une quinzaine d’heures de cours à chaque fois, je fatigue… Ça vous fait sourire peut-être ? 15 heures, c’est peanuts ? Oui, quand on est prof à temps plein, que l’on enseigne à 100%.
Moi, je ne suis qu’une modeste intervenante. C’est bien pour ça que je ne dis jamais que je suis prof !
Alors, passer d’un groupe à l’autre devant mon écran, face à des étudiants qui n’allument que rarement leur caméra, ben c’est pas évident, mais passionnant !
Fort heureusement, tous ceux à qui j’ai fait cours ces trois dernières semaines, je les ai déjà vus « en vrai », alors, je les imagine. Ce n’était pas le cas lors du premier confinement où je me suis occupée d’un groupe que je n’avais jamais rencontré…
En fait, ce dont je me rends compte, c’est que ça demande beaucoup d’énergie, que ce soit en présentiel ou en distanciel. Et ma bonne dame, à 49 ans, même si j’en ai encore de l’énergie, je mets plus de temps à recharger les batteries !
Aujourd’hui, j’adore intervenir auprès de ces étudiants, je suis bien plus à l’aise et je prends plaisir à leur transmettre mon métier. Mais, quand j’ai débuté, il y a plus de 5 ans, ce n’était pas le cas.
C’est Sophie qui m’a mise en contact avec la directrice de l’Iscom. On s’est rencontré et, après un petit moment, elle m’a dit :
J’ai mal dormi, surtout la veille. Et le premier cours est arrivé, j’ai improvisé, c’était parti pour une nouvelle aventure !