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Mercredi 26 août 2020 - 19h37
Pendant cette année de formation au Cepreco, on avait 2 stages de 2 mois à effectuer. Mon rêve, c’était d’en faire au moins un dans une vraie agence de pub, comme celles que l’on voyait à la télé, où les idées fusent, où la créativité règne, où les budgets et les clients en mettent plein la vue !
Et bien, j’ai trouvé, cette agence s’appelait JBL et j’ai été choisie car la conceptrice rédactrice en poste était aussi passée par le Cepreco. Ça ressemblait beaucoup à l’image d’Epinal que je m’étais faite : une équipe de jeunes dynamiques qui avaient l’air de travailler dans la bonne humeur, des gros clients genre la Poste, la Caisse d’Epargne et j’en passe. Mais j’ai vite déchanté…
Je me souviens : il y avait 3 directeurs artistiques, 2 seniors et un junior. Ils étaient dans le même bureau que la conceptrice rédactrice et j’étais donc installée dans un coin avec eux.
J’ai vite compris que face au boss, ils jouaient le rôle du parfait employé épanoui dans son travail. Mais que dès qu’ils étaient entre eux, ils déblatéraient sur la direction. La conceptrice rédactrice, quant à elle, n’était pas très bavarde. Je pensais qu’elle allait me conseiller, m’expliquer comment elle trouvait les idées, comment elle rédigeait. Mais nous n’avons pas beaucoup échangé. Bref, derrière la belle façade, ces gens-là ne semblaient pas heureux dans leur métier.
Par contre, j’ai pu travailler sur de beaux projets, mes concepts ont plu et ont été présentés à des clients prestigieux. Quand le commercial est rentré de rendez-vous et m’a annoncé que mes idées étaient retenues, je n’en revenais pas. Vous vous rendez compte ? Ça me confortait dans le choix que j’avais fait. J’étais donc capable d’y arriver !
C’était formidable ! Puis, quelques minutes plus tard, boum, nouvelle déception quand, toujours le même commercial, m’a dit qu’en fait, mes projets avaient été sélectionnés car l’agence était moins chère que les autres concurrents…
Vous l’aurez compris, je ne garde pas un souvenir impérissable de cette expérience. Ça m’aura principalement servi à commencer mon book. Fort heureusement, j’allais vivre quelque chose de totalement différent lors de mon second stage. Même si le côté transmission du métier, c’était pas encore ça…