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Vendredi 3 juillet 2020 - 14h16

Il y a un an jour pour jour, nous étions tous dans l’attente des résultats du Bac ! On a pleuré de joie en apprenant que Louise le décrochait avec mention très bien. Je me souviens même avoir serré sa prof d’espagnol dans mes bras !

Mais, avant d’en arriver là, on avait découvert la machinerie Parcoursup. Tout d’abord la procédure : déposer les documents au bon moment, sélectionner ses choix à la bonne période et… attendre. En parallèle, j’étais encore une fois parent correspondant et j’assistais aux conseils de classe. Et là, j’ai découvert un aspect de ce parcours que j’étais loin de soupçonner. Les profs passaient en revue chaque élève et ses choix sur Parcoursup et… se mettaient d’accord pour émettre un avis, favorable ou défavorable, qui allait avoir une conséquence directe sur les voeux en question.

En quelques secondes, le rêve d’un lycéen pouvait partir en fumée. Pour espérer avoir le choix, j’ai alors compris qu’il fallait rentrer dans les bonnes cases. Pas de place pour les particularités, tout le monde doit rentrer dans le moule. Sinon, on doit se contenter d’une orientation qu’on n’avait pas mise en priorité.

En bref, on va peut-être faire des études qu’on n’a pas envie de faire. Sous prétexte de mieux gérer les effectifs, on prend le risque de fabriquer de futurs aigris. Des personnes qui ne se sentiront jamais bien à leur poste. Pourtant, il y a 30 ans, Parcoursup n’existait pas, on choisissait les études que l’on voulait, même s’il nous arrivait de suivre les premiers cours dans le couloir !

Tag(s) : #Journal 2
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