C'est pas tout mais, J'ai un métier, moi ! Episode 8

Jeudi 30 juillet 2020 - 13h25

Aujourd’hui, j’a i envie de vous raconter une petite anecdote, c’est toujours en lien avec le métier, mais au sens large ! Pourquoi faire cet aparté dans le cours de ce journal ? Parce que je suis énervée, y’avait longtemps ! Et quand je suis dans cet état, il faut que je l’exprime, pas pour me défouler sur vous, rassurez-vous. Mais pour en « faire » quelque chose, agir !

Alors voilà : après avoir auto-édité le Journal d’une battante, un de mes rêves, c’était de le faire lire à des auteurs dont je suis fan et que j’admire. Pas pour me faire mousser, juste pour avoir leurs retours, leurs regards et m’améliorer. Déformation professionnelle…

Quand j’étais conceptrice rédactrice débutante, les seniors me relisaient. Depuis que je suis intervenante, des étudiants concepteurs rédacteurs en herbe me demandent de les relire. On m’a donné ma chance, je donne une chance aux générations qui arrivent. Normal, logique. Ce n’est pas parce que je suis devenue senior que je me prends pour une star et que je ne trouve plus le temps de m’intéresser à ceux qui se lancent.

Bref, je m’égare… Je contacte donc 2 auteures dont j’ai lu tous les romans. Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas leurs noms, j’ai un minimum de respect pour elles, moi ! Elles rencontrent un certain succès depuis quelques années et font partie de cette mouvance feel good plutôt tendance actuellement. On échange par messages privés groupés, elles sont copines. Je leur exprime toute mon admiration. Puis, un beau jour, j’ose : je leur parle du Journal, je leur écris que j’imagine bien qu’elles doivent être très sollicitées, mais je serais tellement honorée qu’elles le lisent et me donnent leurs impressions.

Premières réponses très correctes : « désolée, je ne réponds pas à ce genre de demandes », « je n’ai pas le temps hélas mais je vous souhaite bonne chance et bravo pour votre projet ! ». Un peu déçue, j’insiste en répondant : « je comprends mais j’avais espoir que vous trouveriez un peu de temps, que ça vous rappellerait vos débuts, vous avez commencé par un blog comme moi ». Et là, fin de non recevoir : « vous dites que vous comprenez mais apparemment non étant donné que vous insistez. Je ne vais pas sacrifier du temps avec mes proches. Et si vous ne comprenez pas, tant pis ». Ouch, le feel good, on s’en éloigne un peu là, non ? J’ai répondu : « OK, je comprends, je ne vous importunerai plus ». Mais bon, vous me connaissez un peu maintenant ? Vous savez que j’ai un sale caractère…