31 Mars 2011
Vous me direz Baudelaire, Proust, Hugo ? Je vous répondrai San Antonio ! Je laisse la parole à ce grand auteur français qui maniait l'argot avec brio :
Du sirop pour les guêpes
"Vacances peinardes sur la Côte... Boîte de nuit dans la pinède... Une frangine de vingt berges dans mes bras... Et voilà que ça démarre... Un ancien pote à moi vient se faire rectifier à mon nez et à ma barbe... Un Bérurier beurré qui se radine... Un nouveau meurtre... Finie ma belle tranquillité... Décidément, j'attire l'embrouille comme le sirop attire les guêpes !"
Berceuse pour Bérurier
"Je file un coup de périscope hors de ma tire et j'avise une Aronde qui se pointe à ma hauteur. L'espace d'une seconde, je me dis qu'il s'agit peut-être d'un coup fourré organisé par des malfrats qui en voudraient à mes os préférés, mais je décide que des truands ne klaxonneraient pas pour se signaler à mon attention et que, d'autre part, ils ne rouleraient pas dans une Aronde. Alors je lève le pied..."
Fleur de nave vinaigrette
"Avez-vous déjà vu un personnage obèse, cradingue, vinasseux et violacé, en pantoufles, maillot de corps gris (mais qui fut blanc jadis), portant un pantalon de coutil rapiécé, affublé d'un véritable sombrero mexicain se prélasser dans les fauteuils du Boeing Paris-Tokyo ? Assurément non ! Pour se délecter d'une pareille situation, il faut avoir lu " Fleur de nave vinaigrette ". Au passage : savez-vous comment se traduit "Fleur de nave" en japonais? "Bey-Rhû-Ryé" ! Rigoureusement authentique ! Si vous ne me croyez pas, consultez votre judoka habituel."
Chacun ses classiques...