19 Mai 2017
Et oui y’a des jours comme ça où tu crois que tu vas pouvoir écrire tranquillement puis le téléphone sonne, une fois, deux fois, trois fois, et tu reportes ! Bref, enfin un moment de calme. Il n’y a plus de tags sur les murs, ils ont été effacés, ma voiture est réparée, ça a été du rapide : 48h chrono, je peux reprendre une activité normale.
Par contre, en face de chez moi, on est en train de construire une nouvelle résidence et j’ai bien peur que quelques arbres en fassent les frais, ça, ça m’attriste un peu. A part ça, hier j’ai revu Delphine, ça m’a fait plaisir, elle commençait à me manquer. On a parlé de tout, on a pris le temps, ça fait du bien. On a tous des vies compliquées quand on y pense cinq minutes, on a tous des soucis à notre niveau, faut réussir à faire face, parfois on est en forme et c’est facile, d’autres fois, on est fatigué et on a l’impression que c’est insurmontable. Là, à l’instant où je vous écris, je me sens un peu entre les 2.
Début mai, je vous parlais d’une échéance, et bien elle n’est toujours pas arrivée. Oh il n’y a rien à cacher : on est tout simplement sur un projet d’achat d’appartement, on était parti avec un courtier qui n’a pas trop forcé pour trouver une solution, résultat des courses, on a perdu trois semaines et là on attend le verdict de la dernière carte qu’on a à jouer. Bref, ça passe ou ça casse. Les banques sont plutôt frileuses ces temps-ci, il parait que c’est du aux élections mais maintenant c’est terminé. Quand je pense qu’on a un ancien banquier comme président de la république…
Ca aussi, ça m’a bien gavé, et un peu fait marrer quand même : j’adore regarder les journalistes qui font tout ce qu’ils peuvent pour meubler avant d’annoncer un résultat qu’ils connaissent depuis un moment, quel talent de comédien !
On est vendredi, je crois que je vais décrocher pour aujourd’hui. Et vous comment ça va ? Il parait que quand on demande à quelqu’un comment il va, on prend de gros risques, mais que voulez-vous, j’aime vivre dangereusement !