Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

C'est pas tout mais, j'ai un métier, moi ! Episode 9

Jeudi 30 juillet 2020 - 16h35

Veuillez m’excuser pour cette interruption momentanée. Nous avons une amie, Caro, que je tiens à remercier ici officiellement et qui nous laisse profiter de sa piscine pendant son absence. Me voici donc nonchalamment allongée sur un transat pour vous raconter la fin de l’histoire.

J’ai donc eu l’outrecuidance de commenter un tweet d’une de ces auteures qui mettait en lumière l’une de ses dernières lectures en écrivant que c’était sympa de prendre le temps de lire. Puis de réagir à un post sur Instagram de l’autre auteure où elle relayait le #womensupportingwomen avec un petit texte sur l’importance de se serrer les coudes entre femmes, de donner la chance aux autres. J’ai juste répondu que c’était bien de tendre la main, de s’intéresser aux autres…

​​​

Oui, je sais, je suis chiante. J’avais qu’à lâcher et passer à autre chose. Mais c’est plus fort que moi. Quand je réalise que quelqu’un se construit une image, que les gens y croient, l’idéalisent alors que son vrai visage est si loin de cette image, ben, ça m’énerve.

La réaction ne s’est pas fait attendre : la première auteure a réagi à mon commentaire sur le post de la deuxième en disant que je n’arrêtais pas de leur envoyer des piques (2 commentaires ?), que les autres comprenaient quand elles répondaient qu’elles ne pouvaient pas lire de manuscrits mais pas moi, etc. Et bien entendu, leurs fans sont venus les soutenir en m’insultant  !

Et bien entendu, je me suis dit que je devais répondre, au moins pour mettre les choses au clair. Mais toujours très poliment, en mettant les formes et en précisant que, vu que je ne pouvais pas m’exprimer sans qu’elles interprètent de travers, j’allais supprimer mes commentaires une fois qu’elles les auraient lus.

Et hop, je me suis retrouvée bloquée par la première sur Twitter et Instagram ! Là, on en était très loin du feel good. Moralité de l’histoire (et raccrochage avec le thème de ce Journal) : ce n’est pas parce qu’on a réussi qu’il faut se concentrer sur son nombril, ne parler que de soi et ne plus avoir de temps pour les autres. Du temps, si on le veut vraiment, on en a toujours.

Je trouve les réactions de ces 2 auteures bien peu professionnelles. Elles ont oublié quelque chose d’essentiel à mes yeux dans leur métier d’écrivaines : la transmission. Quand on a appris quelque chose, qu’on a acquis une compétence, il faut transmettre. Sinon, toutes ces expériences s’éteindront avec vous. En ne s’intéressant pas à la débutante que je suis, ces auteures s’enferment dans leur tour d’ivoire.

Comment en sont-elles arrivées à devenir romancières ? Avaient-elles un métier en lien avec l’écriture auparavant ? Peut-être que là réside le coeur du problème. C’est comme tous métiers, quand on n’a pas les bases, ça peut pas durer… Ensuite, je me suis dit que, peut-être aussi, ce monde de l’édition est un univers de requins. Où, pour sauver sa peau, il faut se battre. Allez savoir… Je ne sais pas si un jour, je rencontrerai le succès comme elles, probablement pas, mais je ne fais pas tout ça dans cet unique but.

En tous cas, je resterai toujours moi-même, vous pouvez compter sur moi ! Sur ce, chères mesdames, je vous dis ciao Bella, je comprendrai certainement quand je serai plus grande…

 

Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article