17 Mai 2023
Comme d'habitude, on met le son à fond avant de commencer sa lecture !
C'est vous qui avez choisi, enfin certains d'entre vous : ceux qui ont répondu à mon petit sondage sur Instagram où je vous laissais le choix du sujet de cet article : "rêver de voyager". Ok, ça marche, je vais quand même y rajouter une touche de "pub responsable, com maussade", vous allez voir, tout est lié.
Parce que j'ai une sacrée nouvelle à vous annoncer : ça y est, on a réservé nos billets d'avion pour notre prochain grand voyage. Direction le Canada fin octobre pour une quinzaine de jours, avec, si tout va bien, une escapade à New York. Oui, un peu le même schéma que la dernière fois, mais pas tout à fait...
C'est tellement vaste là-bas que l'on peut y retourner autant que l'on veut, il y a toujours quelque chose à découvrir. On aimerait bien louer un van et partir sur les routes découvrir les parcs et les lacs du Québec, puis prendre le temps de flâner dans Montréal. Savourer une poutine à la Banquise, s'arrêter un moment dans le plus vieux dépanneur de la ville, balader vers le port et admirer le Saint Laurent. A New York, on pourrait ne pas faire de programme précis et déambuler au gré de nos envies, se perdre dans Central Park, retourner écouter les serveurs-chanteurs chez Ellen's Stardust, manger un hot-dog bien gras...
Ce voyage, on l'envisage autrement que le premier. Il y a un an, on était avide de tout voir, passer par toutes les grandes villes du Canada, faire les incontournables de New York. Maintenant, on aimerait prendre le temps. En attendant, je vais commencer à compter les mois, puis les semaines, et enfin les jours.
Je nous imagine déjà dans l'avion où nous allons remonter le temps de quelques heures, revivre cette sensation de décalage et, surtout d'être si loin de notre quotidien. Oui, je parle beaucoup d'avion, oui je sais que c'est le transport le plus polluant. J'ai d'ailleurs réagi récemment à ce sujet sur le post Linkedin d'un représentant d'une agence de com qui dénonçait une campagne de pub de l'aéroport de Montpellier en précisant que tout ceci était irresponsable et anachronique. Mais l'autre solution, c'est quoi ? C'est le bateau et je me suis renseignée : c'est trois fois plus cher et ça demande plusieurs jours. Je n'ai ni le budget ni la possibilité de prendre une semaine de plus rien que pour le trajet.
Privilégier d'autres moyens de transport, moi, je veux bien, mais il faut que ce soit accessible au commun des mortels, et pas seulement réservé à une élite qui en a les moyens. Puis ce sera le deuxième vol long courrier de ma vie, à bientôt 52 ans. Alors, franchement, je ne pense pas que mon empreinte carbone représente la plus grande menace !
Je m'y vois déjà, cette atmosphère ouatée, les stewards, les hôtesses, et cet écran qui me montre le chemin...