2016, je t’aime, moi non plus…

2016 a plutôt mal commencé et s’est mal terminée. Delphine dit que 2017 marque le début d’un nouveau cycle, une histoire de numérologie parait-il, je crois qu’elle a raison. Ca a mal commencé point de vue boulot. Fin 2015, j’avais trop la tête dans le guidon, je n’avais rien anticipé. Rajoutez à ça quelques contrats récurrents qui ne sont pas renouvelés - on intègre la prestation ou on bricole soi-même - des projets qui ne démarrent pas, et ça vous donne comme résultat le premier tiers de l’année avec presque rien qui rentre.

C’est long ces journées à avoir l’impression de ne rien faire de productif. C’est stressant l’argent qui ne rentre pas. C’est surtout angoissant : et si j’allais droit dans le mur, si tout ce que j’ai construit depuis 2010 était voué à l’échec ? Dernier ingrédient à cette recette au gout amer : trop de dispersion parce que trop d’implication dans des mouvements et associations divers et variés. J’ai tout arrêté. J’ai dit stop aussi pour une autre raison. "On" m’a fait comprendre que mes articles coups de gueule pouvaient leur porter préjudice car "on" assimilait ce que j’écrivais à ces associations. "On" m’a dit aussi que ça pouvait nuire à mon activité. Mais là, aucun problème, ce n’est pas la FrenchTech qui me fait travailler. Et étant donné que je veux pouvoir dire ce que je pense quand je le veux… Surtout que j’ai loin d’avoir fini !

Enfin, j’ai entrevu le bout du tunnel avant l’été. Puis, tout s’est joué sur les trois derniers mois de l’année. Je vais vous sortir les poncifs habituels : 2016 m’a rappelé que rien n’est jamais acquis, qu’il faut rester humble. Plus intéressant : dans ce genre de situation, un tri naturel s’opère, certains "potes", comme dirait Stromaé, vous ignorent ou vous disent bonjour du bout des lèvres. Ca permet de faire la part des choses, entre ceux sur qui on peut vraiment compter et les autres, ceux qu’il vaut mieux oublier. Mais si le boulot allait mieux, 2016 allait hélas s’achever tristement. Mon beau-père nous a quittés, il s’en est allé le 19 décembre, le jour de l’anniversaire de son fils. Je suis donc heureuse que cette année soit terminée, fuck 2016, je ne te regretterai pas. Y'en a qui disent que tout ce qui ne t'achève pas te rend plus fort, moi, ça m'a surtout usée.

On tourne la page et on se projette en 2017. Pour Extended, ça s'annonce sous les meilleurs auspices, mais ça, on vous en parlera en temps voulu. Pour C’est au carré, plus de sérénité car j’ai beaucoup mieux anticipé. Là, pour tout vous dire (sans rien vous révéler), je vis un de ces moments où tout est possible. Alors oui Delphine, tu as raison, un nouveau cycle commence et il est plein de promesses et de défis, à nous de les relever !